
LSP l’ADN de la Compétition
LSP by Nevers Magny-Cours est une structure qui à l’ADN de la compétition automobile.
Ecole de pilotage itinérante à ses débuts, LSP est devenu une écurie de Formule Renault 2.0 en 2000.
Ne pouvant pas mener les deux activités (école de pilotage et équipe de course) du à un calendrier trop chargé, LSP est néanmoins resté proche de la compétition automobile.
Avec Nicolas Lapierre & Julien Gilbert comme fers de lance, LSP à également permis à plusieurs jeunes talents d’entrer dans le monde de la monoplace et aider des propriétaires de monoplaces à faire de la course en les coachant et en s’occupant de leurs voitures.
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Nicolas, né le 2 Avril 1984 à Thonon-les-Bains et fils de l’un des trois fondateurs de la structure, a commencé le karting à l’âge de 9 ans. Après plusieurs résultats prometteurs en Championnat de France, il participe aux Championnats d’Europe.
LSP étant implanté sur le circuit de Nevers Magny-Cours et ayant ses ateliers directement dans les box du circuit, il était plus facile pour Nicolas de lever le rideau et rouler sur la piste pendant sont temps libre et lorsque la piste n’était pas louée.
En 2000 il commence sa carrière en monoplace au sein du Team LSP en Formule Renault 2.0 avec une saison en Championnat de France et Championnat d’Europe. Le Team LSP se mesure cette saison à des pilotes de renommé internationale tel que Felipe Massa ou encore Kimi Raikkonen. Malgré des résultats encourageants dont une pole position devant le futur pilote de Formule 1 Felipe Massa (Sauber, Ferrari et Williams), LSP ne peut gérer le calendrier course et école de pilotage. L’écurie LSP ne pouvant continuer en tant que Team, il s’engage en 2001 avec Tech 1 Racing avec comme coéquipier un certain Julien Gilbert (nous y reviendrons).

Formule Renault Team LSP Nicolas Lapierre 2000
La saison suivante, Nicolas signe avec l’écurie du Graff Racing, toujours en Formule Renault pour participer au Championnat d’Europe ou il atteindra une excellente 2ème position au classement pilote dès sa première saison.
Grâce à ces bons résultats, il continu son ascension pour participer au Championnat d’Europe (Euroseries) de Formule 3 avec l’équipe Signature en 2003. Alors qu’il n’a que 19 ans, Nicolas réussit l’exploit de devenir le plus jeune vainqueur de la Coupe du Monde de F3 qui se déroule à Macao. Cette compétition compte parmi ces vainqueurs beaucoup de jeunes pilotes talentueux qui ont ensuite atteint la Formule 1 tels qu’Ayrton Senna, Michael et Ralf Schumacher ou encore David Coulthard. Il battra notamment des pilotes comme Lewis Hamilton, Nico Rosberg ou encore Robert Kubica engagés sur cette course.

Nicolas Lapierre Coupe du Monde F3 Macao 2003
En 2004, il participe de nouveau au Championnat d’Europe de Formule 3 qu’il conclut à la 3ème place. Avec ses performances, Nicolas obtient un baquet au sein de l’écurie Arden International détenu à cette époque par Christian Horner (actuellement Team Directeur de l’équipe de F1 Red Bull) pour la saison 2005 de GP2 Séries qui est à l’époque l’antichambre de la Formule 1, devenu Championnat de Formule 2 de la FIA en 2017. Lors de cette première saison chez Arden, Nicolas fait équipe avec le Finlandais Heikki Kovalainen (futur pilote Lotus et McLaren en F1). Dès sa première course, Nicolas se distingue en réalisant la pole position à Imola mais un problème sur sa voiture l’empêchera de prendre le départ. Avec plusieurs résultats décevant et quelques abandons, la performance revient à Magny-Cours (tiens donc) avec une 3ème place lors de la course 1 synonyme de premier podium dans cette catégorie. Il terminera finalement 12ème au classement des pilotes. En parallèle, il participe alternativement avec Alexandre Premat à l’A1 GP qui est un championnat de monoplace décrite comme une Coupe du monde du sport automobile étant donné que les équipes représentent des Nations. Nicolas et Alexandre mettront les couleurs de la France sur la première marche du podium au terme de cette première saison de l’histoire de l’A1 GP.

Nicolas Lapierre A1 GP Team France Laguna Seca 2006
Pour sa deuxième saison chez Arden, Nicolas subit un énorme crash lors de l’épreuve Monégasque sur le célèbre circuit de Monte-Carlo. Ce crash le contraint à manquer les deux manches suivantes ainsi qu’un test programmé avec l’équipe Red Bull F1. En 2007, il s’engage avec l’écurie Française DAMS pour une troisième saison qui le verra remporter 2 courses à Sakhir (Bahrain) et Spa-Francorchamps (Belgique).
Conscient que ses chances d’aller en Formule 1 sont passées, sa carrière prend une nouvelle trajectoire et il se dirige vers l’endurance. Dès 2007 (alors engagé en GP2 series), Nicolas participe au 24 Heures du Mans avec Oreca sur une Saleen (catégorie GT1). Cette première expérience se conclu sur une 16ème place au général. Il est de retour au 24 Heures du Mans en 2009 au volant d’une LMP1 cette fois toujours sur une Oreca, avec Olivier Panis et Soheil Ayari comme coéquipiers. Ils termineront cette édition à une belle 5ème place. En parallèle, il participe aux 5 manches de l’European Le Mans Series avec Olivier Panis et obtient une victoire lors des 1 000 km de Silverstone (Grande-Bretagne). En 2010, Nicolas et Olivier Panis font équipe avec Loïc Duval sur la Peugeot 908 HDI du Team Oreca-Matmut, ils subissent un abandon aux 24 Heures du Mans mais parviennent à glaner une nouvelle victoire lors des 1 000 km d’Algarve. Ce même trio repart en 2011 et obtient la 5ème place de la « plus belle course du monde ». Cette année là, il participe également aux 12H de Sébring qu’ils remportent.
Le tout nouveau Championnat du Monde d’Endurance (World Endurance Championship) est créé en 2012. C’est à ce moment que Toyota Racing revient en Endurance dans le but de participer aux 24 Heures du Mans. Toyota engage Nicolas avec un équipage également composé de Kazuki Nakajima et Alexander Wurz. Après un abandon durant les 24H, Nicolas remportera 3 des 5 manches suivantes (Interlagos, Fuji et Shangaï) pour terminer 3ème au classement des pilotes. En 2013, le même équipage est reconduit et ils échoueront de peu au pied du podium (4ème) des 24H après avoir passé plus de 18 heures sur ce podium virtuel. Ils obtiendront tout de même une nouvelle victoire aux 6 Heures de Fuji. Pour la saison 2014, Nicolas a de nouveaux coéquipiers qui sont Anthony Davidson et Sébastien Buemi (ex pilote Toro Rosso en F1). Après 2 victoires pour débuter la saison du WEC, ce trio arrive en pleine confiance pour les 24H et ils réussiront à terminer sur le podium. Cependant, Nicolas sera par la suite remercié par Toyota pour le reste de la saison et ne sera pas Champion de Monde d’Endurance comme ses deux coéquipiers.

Nicolas Lapierre Toyota Le Mans
Il rebondit en 2015 avec l’écurie KCMG en LMP2. Cette saison la, il participe de nouveaux aux 24 Heures du Mans et remporte la catégorie terminant 9ème au classement général. Il fera également une pige de quelques courses en WTCC (championnat du monde de voiture de tourisme) avec l’équipe LADA.
La saison suivante, Nicolas fait le choix de s’engager avec Signatech-Alpine toujours en LMP2. Cette saison sera couronnée de succès avec 3 victoires aux 6H de Spa-Francorchamps, aux 6H du Nürburgring et aux 6H du Circuit des Amériques. De plus, il conservera son titre aux 24H en LMP2 associé à Gustavo Menezes et Stéphane Richelmi. À l’issue de cette saison en WEC, il décroche le titre mondial de la catégorie LMP2. En 2017, Nicolas ne conservera pas le titre mondial LMP2 avec Alpine car il participera aux 24H sur la 3ème Toyota engagée cette année là. Cette course se soldera malheureusement par un abandon. En 2018 et 2019, il signe deux saisons pleines chez Signatech-Alpine couronnées de succès avec 2 nouvelles victoires en catégorie LMP2 aux 24H ainsi que 2 titres mondiaux WEC.

Nicolas Lapierre Alpine Signatech Le Mans
Fait rare, il a gagné à chacune de ses 4 participations en LMP2 aux 24 Heures du Mans.
Pour cette saison 2020, il quitte Alpine et s’engage avec le Team Cool Racing, écurie Suisse engagée en WEC et en ELMS (European Le Mans Series), catégorie LMP2.
Nicolas est donc un pilote chevronné et mondialement reconnu dans le domaine de l’endurance avec un beau palmarès qui ne cesse de s’étoffer.
Palmarès notable :
- Vainqueur des 24H du Mans catégorie LMP2 (2015 avec KCMG ; 2016, 2018 et 2019 avec Alpine Signatech)
- Champion du Monde d’endurance WEC catégorie LMP2 (2016, 2018 et 2019 avec Alpine Signatech)
- 3ème du Classement général des 24H du Mans catégorie LMP1 (2014 avec Toyota Gazoo Racing)
- 3ème place au Championnat du Monde d’endurance WEC catégorie LMP1 (2012, avec Toyota Racing)
- Vainqueur des 12H de Sébring catégorie LMP1 (2011 avec Oreca-Matmut)
- Champion A1 GP (2005-06, Team France)
- Vainqueur de la finale mondiale F3 au Grand-Prix de Macau (2003)
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Passionnée de sport automobile comme Nicolas, Julien se lance également dans les compétitions de karting à l’âge de 8 ans. Après plusieurs titres régionaux et des tops 5 nationaux, Julien participe également en 1999 à la course junior du célèbre Elf Master de Paris-Bercy en se confrontant avec des pilotes tels que Lewis Hamilton, Nico Rosberg ou encore Robert Kubica. A l’époque, il s’agissait d’un rendez-vous incontournable en fin de saison où les plus grandes stars du sport automobile comme Ayrton Senna, Alain Prost ou Michael Schumacher se confrontaient pour deux jours de course intense en Karting.
En 2000, il participe à ses premières courses en monoplace en réalisant 3 courses de Formule Ford avec le Team Maréchal.
Ensuite, il fera en 2001 une saison en Championnat de France de Formule Renault 2.0 avec Tech 1 Racing avec comme coéquipier… Nicolas Lapierre.

Julien Gilbert Tech 1 Racing Formule Renault
En cette année 2002, Julien choisi la filière FFSA et participe aux Championnats de Formule France junior qu’il remportera avec plusieurs victoires à son actif.
L’année suivante, il participe à la Coupe de France de Supertourisme sur une 406 coupé Silhouette. Avec 9 victoires sur 14 courses, il remportera aisément cette compétition. Julien participera également aux 24 heures de Spa Francorchamps à bord d’une Viper GTSR avec un équipage incluant notamment David Hallyday. Ils termineront la course à la 5ème place de la catégorie GT1.
Après sa participation à la coupe de France l’année précédente, Julien participe cette fois aux Championnats de France Supertourisme avec une Seat Cordoba. Il fera une saison pleine qui lui permettra de terminer 5ème au classement général. Il participera de nouveau aux 24 heures de Spa Francorchamps toujours sur la Viper GTSR avec cette fois un ancien pilote de Formule 1, Philippe Alliot. Ils finiront de nouveau à la 5ème place de leur catégorie.
En 2005, il continue de gravir les catégories en prenant part aux Championnats de France GT avec la VIPER GTSR. Avec 2 podiums cette saison il terminera à la 7ème place du championnat.
L’année 2006 le verra participer à la Clio Cup, avec plusieurs podiums à la clé.
L’année suivante, Julien s’engage dans le relevé Championnat d’Espagne de Seat Leon Supercopa qui est une filière idéale pour accéder aux Championnats du Monde de Supertourisme (WTCC devenu WTCR). Il vit une année difficile ponctuée de nombreux abandons, il ne peut accéder à ce championnat.
Avec le manque de sponsor et cette année sans résultats, il est contraint de changer ses plans de carrière et passe son BPJEPS, qui est un diplôme de moniteur de pilotage. Il devient donc un entrepreneur en créent en 2007 AG Racing, une école de pilotage avec des Ferrari et des Catheram en partenariat avec l’ancien pilote de F1 avec qui il a participé aux 24 heures de Spa : Philippe Alliot.
Pendant ce temps, Julien est également pilote d’essai et de développement pour les constructeurs automobiles basés à Magny-Cours que sont Ligier et Mygale. Depuis 2006 jusqu’à aujourd’hui, il sera donc chargé du développement des prototypes Ligier (prototype CN, LMP 2 et LMP3) ou encore des monoplaces conçues par Mygale (Noao, F4, F3R) et participe également au développement des GP2, GP3 devenu depuis F2 et F3 avec Win-Win.
C’est fin 2009, après l’arrêt de son activité avec Philippe Alliot que Julien s’associe avec Serge Lapierre et prend des parts dans la société LSP. Il fera également parti du programme de la Porsche Sport Driving School en intégrant l’équipe pédagogique et sera diplômé par Porsche Allemagne en avril 2008.
Désormais dirigeant d’une société toujours dans son secteur favori, le sport automobile, Julien n’en oublie pas la compétition et participe régulièrement à des épreuves de Lamera Cup (coupe monotype) ou encore de Roscar sur une Porsche (997 et 991 GT3 Cup).
On le verra également participer à l’émission Auto-Moto ou il coachera quelques tours Renaud Lavillenie à bord d’une Lamborghini Aventador. Il fera également une deuxième apparition pour le test de la nouvelle Corvette C7, toujours sur le Circuit de Nevers Magny-Cours.
C’est en 2017 que Julien reprendra pleinement la compétition en participant à la 308 Racing Cup au sein du Team Malti Compétition. Malgré qu’il soit seul dans son écurie contrairement au reste du plateau (pas de point de comparaison pour échanger et améliorer les réglages de la voiture), Julien parviendra à faire un podium sur l’une des deux courses disputées sur son circuit de prédilection, à Magny-Cours.
En 2018, l’équipe Malti renonce à participer à la 308 Racing Cup faute de budget.
Il revient néanmoins dès 2019 avec BRS Racing Team pour disputer une deuxième saison de 308 Racing Cup. Il glanera un nouveau podium lors du dernier meeting au Castellet.

Julien Gilbert BRS Racing Team 308 Racing Cup
Julien est en quelque sorte le pilote d’essai du circuit de Nevers Magny-Cours et partage désormais son temps entre sa société de stage de pilotage, ses courses en 308 et le développement des voitures de courses crées par les équipes et constructeurs Nivernais basés sur la technopôle du circuit.
Palmarès notable :
- Vainqueur du Championnat de Formule France en 2002
- Vainqueur de la Coupe de France Supertourisme en 2003
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